Dienstag, 26. Mai 2009





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ChrestmoArt 2008
oder waat se sich dös Jaouer zu Eechternoach zesoamegereimt hoan.

Die eigenwillige Original-Komposition von Svetoslav T. EMANDIEV verbindet eine herausragende Basilika mit dem gelungenen so genannten „Trifolion“ und dem archaischen Typen des Fuchses „om Vulpert“ mit Verweis auf den „Renert“ und „Fritzi“.Der ins Auge springende Vollmond hat dabei eigentlich keine Bedeutung – es sei denn man ist zufällig ein Werwolf oder ein graues Urgestein.

In der „ChrestmoArt“ Reihe der auf Echternach bezogenen legendären Figuren bietet sich nach dem „Kleesschen“ 2006 der „Fuus“ im Jubeljahr 2008 in vielerlei Hinsicht an:

Es darf durchaus spekuliert werden, dass schon der „Löschbourmensch“ einen mythischen Bezug zu diesem Tier gehabt haben konnte. Man denke an die monumentalen Bauten von vor fast 12.000 Jahren in Göbekli Tepe.Auch das klassische Altertum kannte und vererbte die Figur in Wort und Bild. Epternus cum vulpus vulpus? Passt ! Befindet sich doch die Villa irgendwie immer noch da, wo sich Fuchs und Hase „Goude Noacht soen“ können.

Der wie auch immer bekannte „Renert“ des Michel Rodange ist im Original weit entfernt von der harmlosen Tierfabel unserer Schulbücher. Auch deshalb sitzt der Fuchs nun zwischen einer fast zerrissenen Basilika und einem „Trifolion“ mit raumgreifenden Vorbau der laut Eröffnungsrede des Hausherren die selben Ansprüche bedient wie seinerzeit der „Dënzelt“ für den Abt. Ein „Fiisschen“ wer Böses dabei denkt.

Das Bild hält auch dieses Jahr das aktuelle Moment fest, denn den „Chrëstmoart 2008“ beehrt ein leibhaftiger Filmstar mit seinem Besuch im „Hihof“. Steht „Fritzi“ wie einst „Reenert“ in seinem XIV. Gesang vehement gegen die wilde Jägerei, ist doch der Fuchs im Wesentlichen auch ein Jäger. Um zu überleben, als Künstler desselben, muss er auf die Jagd - nach Mäusen. Womit wir eventuell auch wieder beim „Trifolion“ wären.Oder beim Maussprung.

Und in Sachen Springen ist man zu „Eechternoach“ bekanntlich immer in der ersten Reihe ... gerne auch im deutschen Fernsehen. Wie „Fritzi“!

Nicht jedoch wie im „Renert“: Mit Stolz reden da die hohen Herren so wie „d’Maoul hinnen gewoass ass“ in lokalem Dialekt. Das ist längst nicht mehr chic und man hört bei offiziellen Anlässen „fir d’Bierger zu Ieternach“ zuweilen Befremdliches „op der Maartplaats“.„O oarmen Eechternoach, d’schi Steedchen“ haben wir „ schuns laang begroawen."

Womit wir beim Willibrord wären.....aber das ist dann eine ganz andere Legende.Mein kleiner böser Text ist nur Hintergrund zur hohen Kunst der Schönmalerei (oder so) und zu einem tatsächlich fabelhaften Bild von Echternach, in diesem Theater.Im Jahr 2009 kommt wieder „Märchen“. Wetten!
Text: Martine WIELKOWOLSKY



La composition résolument moderne « ChrëstmoArt 2008 » de Svetoslav T. EMANDIEV rapporte à Echternach la légende dite « fable de Messire Renart » dans sa version revue et corrigée par le « Renert » de Michel Rodange.


Au rythme de cette littérature telle que parue dans l’édition originale et complète et dont on doit se demander si elle n’est que le témoignage d’un temps passé, la Basilique en a pris un coup.La réponse à la question si l’imposant ouvrage est d’envergure nationale ou seulement un opuscule à vocation scolaire doit être : Non et non pour ce qui concerne le « Renert » . Pour ce qui est de notre « Trifolion » allez savoir…en tout cas il nous est cher, vraiment très cher.


Le rapport à l’actualité se fait avec la représentation d’un animal bien vivant « Fritzi » la renarde, la star de la télé, qui honore de sa présence notre marché de Noël cette année.Mais ce renard nous renvoie aussi à un passé lointain, aux temps dits préhistoriques, aux figures de Göbekli Tepe et pourquoi pas à l’humain du « Löschbour » local.Le renard (vulpus vulpus) a bien sa place dans la tradition et la culture classique, issue de la villa d’Epternus (à vos souhaits !) avant de migrer à l’abbaye ou au « Vulpert » à l’Office, en exclusivité.


Quant à la pleine lune, elle n’a pas de signification majeure dans ce tableau.Quoique.Ses luminosité et rayonnement contrastent avec le pâle souvenir de la grandeur (lire petitesse) de notre ville, ci-avant haut lieu de culture historique et où de grands hommes ne se gènaient pas de clamer fièrement leurs discours en patois local « op Eechternoacher ». Maintenant l’heure est plutôt aux oraisons funèbres pour l’un et pour l’autre.


Mais le tableau d’ensemble en fin 2008 se doit d’être positif. Possiblement, électoralement.Il nous a fallu une belle image : la voici, après le St. Nicolas « Kleesschen » et le Tsar Saltan .ChrëstmoArt 2008 Texte rédigé par Martine WIELKOWOLSKY




ChrestmoArt 2006
L’édition 2006 est la première parution annuelle d’une œuvre d’art présentée par l’association Chrëstmoart 1001 Stären a.s.b.l. dans le cadre du marché de Noël à Echternach. Elle ouvre une série sur les contes et légendes rapportées à Echternach et est consacrée à Saint Nicolas. L’émission est limitée à 100 exemplaires. La copie certifiée de 24 x 30 cm sur canevas reproduit un tableau original peint en acrylique sur toile. Il s’agit d’une création de l’artiste Svetoslav Tenev EMANDIEV.
« Seit den oafangs Fofziger-Jaoueren kömmt de Kleesschen offiziel op de Moart op Eechternoach. Iisem Kleesschen sei Papp kumm noach mam Naachen voan der Foahr iwwert en onbereechenbar Sauer, äämol bis op d’Gare an daan eröm bis bei d’Breck a voan do am Cortège bis op de Moart. Weil di Saach mam Naachen en Kéier baal schief gaangen war, wegenst dem hihen Waasser a weil deen aale Kleesschen och noach nöt schwammen konnt, lisst de Kleesschen sich seither kutschéieren. D’Kutsch guf laange Jaoueren voan em Päärd gezoogen, awer seit daat Päärd ze aal geen ass, zéihen elo Eeselen d’Koar.Den aale Kleesschen haat di möttelalterlich traditionnel Klääder oan, weiss mat Gold, wi e katholischen Böschof. En hoat viroan e poar Jaouer nei Klääder kréit, mat mi rudd. Mat dem Kleesschen kommen Eengelcher an Huusiker. Där sein et naou awer nömmen bei iis elei zwin: e Rudden an e Schwoarzen. Wie et doarzou kumm a färwaat daat esu ass, ass nöt ganz kloauer.... »
En réalité, l’à peu près de ce qui précède sied bien à ce Saint composite. C’est en effet l’amalgame du vécu de Nicolas, Évêque de Myre et de son homonyme, Abbé de Sion et Évêque de Pinora, sur base de dates dont l’inexactitude historique est la seule certitude avérée, qui a fondé la fiction.Au Nord des Alpes, le mérite de la propagation d’un culte populaire de St. Nicolas revient à la princesse byzantine Theophanu, épouse de l’empereur Otto II, mère d’Otto III, tous figurant par ailleurs en bonne place dans la chronique de notre abbaye. L’honneur de la consécration d’une première église à St. Nicolas, à Billerbeck, dès le 8e siècle, revient à Liudger, fondateur de l’évêché de Münster, suivant l’enseignement de moines bénédictins.Le personnage légendaire quant à lui, commence son parcours dès la fin du 5e siècle par le sauvetage de trois officiers. Ce miracle, censé avoir été réalisé de son vivant, fit de son auteur un thaumaturge et lui conféra un rang privilégié au dessus des Saints communs. À l’Est, sa mort naturelle au terme d’une vie entièrement consacrée à la foi en témoignage de Dieu lui valut d’être considéré comme un apôtre à qui on a dédié un jour hebdomadaire: le jeudi.
Un proverbe Bulgare dit: « Si Dieu venait à mourir, nous élirions Saint Nicolas à sa succession ! »
Le trait essentiel du St. Nicolas légendaire, ami céleste des enfants, a été fondé par la légende des trois petits enfants ou écoliers, documentée dès le 12e siècle dans le « liber sancti Godehardi » de Hildesheim. La série des autres légendes, celle de l’enfant bouilli et celle de l’enfant disparu a été complétée par celle du Sire de Réchicourt et celle de trois jeunes filles auxquelles il fit des cadeaux. St. Nicolas étant également le parton des bateliers, le sauvetage légendaire de marins fonda à partir du 15e siècle la coutume de placer une nacelle ou une assiette et plus tard un soulier pour recevoir les dons.Depuis la contre-réformation, un St. Nicolas bien informé par son livre d’or, rend visite aux familles pour récompenser les enfants sages et réprimander les autres. Les cadeaux sont transportés par un acolyte tantôt barbu, tantôt cornu, allant du père fouettard, Knecht Ruprecht, au Hans Muff, Trapp, Düvel, Krampus et Huusiker.
Texte: Martine WIELKOWOLSKY